14%

Selon le rapport du GIEC de 2014, le premier secteur est la production d’électricité et de chaleur (25%). Ensuite, nous avons l’agriculture et la foresterie (24%), les industries (21%), le transport (14%), les autres énergies (9,6%) et la construction (6,4%). Les 14% ne représentent que la contribution directe du transport. Or, pour bien faire, il faudrait y ajouter les émissions de GES causées par les activités connexes au transport (fabrication des moyens de transports, construction et entretien des infrastructures…) a priori comptés dans le poste industrie.

Dans les pays dits développés, il y a une certaine désindustrialisation : les GES de nos vêtements sont affectés au Bangladesh et à la Chine alors qu’ils sont consommés ici en Europe. Cependant, plus le PIB est élevé, plus le taux de motorisation des ménages et la possibilité de se déplacer en avion sont élevés. De ce fait, les émissions de GES dues aux transports sont plus élevées dans les pays riches que dans les pays pauvres.

En termes d’efficacité (c’est-à-dire par passager et par km), il n’y a pas de doute sur le fait que la voiture et le transport aérien sont les modes de transport les plus énergivores et, parce que très dépendants des hydrocarbures, les plus émetteurs de gaz à effet de serre. Si on regarde les émissions absolues, la contribution de l’aviation aux changements climatiques est faible en apparence (3,5 % du forçage radiatif d’origine humaine en 2011) mais cette contribution est incertaine (difficultés méthodologiques) et en croissance rapide.

Pour comparer le type de transport en fonction de la distance à parcourir et de l’émission de GES, vous pouvez consulter le site: datagir.ademe.fr