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Parce qu’il y a un manque de vaccins, il faut prioriser la vaccination

Dans un contexte où les doses de vaccins sont limitées, la Belgique a adopté une stratégie de vaccination en deux phases contre la pandémie de Covid-19. Le Conseil supérieur de la santé (CSS) a recommandé la priorisation de certains groupes de la population. C’est ainsi que la première phase du programme de vaccination a ciblé les personnes les plus à risque de décéder une fois contaminées par le virus, entre autres les personnes âgées de plus de 65 ans, les personnes entre 45 et 65 ans présentant des maladies chroniques et le personnel de santé.

"La maladie Covid-19 ne va pas avoir le même impact selon l’âge de la personne et selon les comorbidités (les maladies chroniques d’une personne). La mortalité peut augmenter de manière très importante plus on est âgé et plus on a des comorbidités. Ça a tout son sens de donner la priorité aux groupes de la population qui ont un risque plus sévère d’être hospitalisés, d’avoir une maladie sévère et de mourir. C’est sur cette base que les différents groupes prioritaires ont été identifiés en Belgique", précise Nicolas Dauby, médecin au CHU Saint-Pierre, spécialiste post-doctorant FNRS à l'ULB.

Il a été remarqué que les jeunes présentent, eux, de faibles risques de mortalité face au virus, même si le risque de complications n’est pas négligeable (hospitalisation, "Covid-long"). Ils ne font donc pas partie des groupes priorisés pour la vaccination et doivent attendre la deuxième phase de la stratégie vaccinale pour recevoir le vaccin.