Tout d’abord, si certains utilisent l’appellation passeport vaccinal, il est important de rappeler que ce passeport ne repose pas uniquement sur la vaccination. Il faut étendre ce concept à la présence d’anticorps et s’assurer également que nous ne sommes pas porteurs du virus via un test, comme le précise Yves Coppieters: “C’est la combinaison de ces 3 éléments dans ce pass qui devrait aider, à court ou à moyen terme, à reprendre des activités ou des voyages”.

La solution idéale à long terme serait une couverture vaccinale optimale, c’est-à-dire minimum 80% de la population vaccinée. Néanmoins, il n’est pas envisageable de rendre le vaccin obligatoire. Par ailleurs, Yves Coppieters précise: “Même en combattant le virus à l’échelle humaine, celui-ci sera toujours présent dans l’environnement, donc il y aura toujours des risques de recrudescence."

L’objectif principal est de créer le plus de barrières immunitaires possibles afin de diminuer la transmission du virus. Le passeport vert fait entièrement partie des armes dans la lutte contre la Covid-19 puisqu’il réunit différentes composantes. C’est un moyen permettant de témoigner qu’on ne représente pas de risque pour les autres. Cela peut sembler spéculatif; cela donne quoi dans la pratique? Concrètement, nous nous intéressons non pas à toute la population mais aux voyageurs puisqu’il s’agit d’un passeport. Imaginons des personnes souhaitant se rendre dans le sud de la France pour l’été. Celles-ci ont passé un test qui s’est avéré négatif. Dans l’avion, elles rencontrent différentes personnes qui ont aussi reçu un résultat négatif au test, qui ont déjà eu leurs doses de vaccin ou qui ont naturellement développé des anticorps. Au moyen du passeport vert, on pourrait ainsi l’attester et confirmer qu’aucune de ces personnes ne représente un risque pour les autres.

Toute prévention - dont ce passeport - nous est encore utile. Il est primordial de continuer sur notre lancée dans lutte contre ce virus qui a tant bouleversé le cours de nos vies.