En tant qu’étudiants, nous avons un rôle à jouer, une attitude responsable à présenter afin de montrer l’exemple aux plus jeunes et à nos aînés. Malgré tout, cette mise en scène écologique ne coïncide pas toujours avec notre réalité financière, notamment lorsqu’on envisage de s’évader de l’anxiété de notre quotidien en voyageant, en se déplaçant, en explorant ce monde qu’on veut pourtant guérir et chérir.

En tant qu’étudiants, nous voulons profiter du temps dont nous disposons pour voyager lorsque c’est possible, nous voulons bousculer notre routine en partant en vacances, en Erasmus. Nous voulons, en fait, profiter de ces expériences que le voyage et la visite d’autres pays, d’autres horizons, nous apportent.

Néanmoins, il est plus que primordial de s’interroger sur l’impact de nos déplacements ainsi que sur les divers moyens dont nous disposons pour voyager et profiter de nos vacances tant méritées.

Dans ce dossier "Tourisme: voyager sans polluer?", la rédaction de Prisme interroge: parmi les étudiants, qui voyage et par quels moyens de transport ? Pourquoi choisir ce moyen de déplacement spécifiquement ? Quelle est son empreinte carbone ? Qu’est-ce qui influence le choix de la destination ?

Les réponses à toutes ces questions si fondamentales sont réunies dans ce numéro - avec quelques autres comme l'influence des réseaux sociaux ou le développement du tourisme spatial - afin de permettre une meilleure compréhension des causes et des conséquences de tous ces choix qui nous paraissent anodins mais qui sont pourtant si importants pour le monde à venir.

Ce dossier a été réalisé en collaboration avec des chercheurs et chercheuses de différentes disciplines: Jean-Michel Decroly (démographe et géographe), Frédéric Dobruzkes (géographe), Isabelle Cloquet (sciences et gestion du tourisme), Roxanne Toumia (sciences et gestion du tourisme), Sophie Van Eck (astrophysicienne), Alexandra Balikdjan (psychologue).