Le projet Back to campus a été lancé en février dernier sous la coordination du Policy Lab (Département de Sciences politiques, Faculté de Philosophie et Sciences sociales). Il a été mené sous la houlette d'Aurélie Tibbaut, chercheuse en sciences politiques et sociales et coordinatrice du Policy Lab.

Le projet s’articule autour de trois phases: un questionnaire interroge les besoins des étudiants; une plateforme récolte des idées (en en mettant certaines en exergue par un système de votes); et enfin une commission délibérative . Cette commission, composée de 50 étudiants (tirés au sort et volontaires) est chargée de discuter des solutions et besoins qui gravitent autour du retour sur les campus.  

Cette expérience de participation citoyenne, plus pertinente à un niveau local ou sur des questions précises, prend néanmoins une dimension sociétale par l'alternative qu'elle propose aux modes de représentativité et de décision classiques. Dans un climat de désinformation et de méfiance envers les décisionnaires, elle suppose de comprendre les besoins de la communauté et de puiser au sein de sa diversité les personnes qui seront amenées à s'informer, se concerter et proposer des solutions réalistes aux problèmes posés. Cet esprit de transparence et de dialogue rend les décisions plus adéquates, le processus plus légitime, permet aussi d'impliquer les personnes concernées dans la prise de décision et surtout, de ramener l'intérêt collectif au centre du débat public.  

Le rapport dressé après les trois phases du projet "Back to campus" a été diffusé auprès de la communauté universitaire. Il est consultable et téléchargeable sur la plateforme Back to campus. La commission d’étudiants et étudiantes a remis ce rapport à l’équipe rectorale qui l’étudie. Certains services concernés ont déjà contacté la commission pour entamer une collaboration.  

Les étudiants et étudiantes ont émis le souhait de reproduire ce genre de processus de manière pérenne sur des thématiques spécifiques ou d’autres enjeux. Back to campus est donc sans doute le premier d’une série d’autres projets participatifs liés à la vie universitaire. Restons connectés!